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MetacoloricBox
Cabine photo artistique
Œuvre co-réalisée par JuPéli et Alban JUDALET
2021
 

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Proposée par deux artistes bordelais [Alban Judalet – ViDjing -, et JuPéli – nouveaux médias -], la MetacoloricBox propose au spectateur une expérience audiovisuelle immersive et haute en couleurs.

 

En pénétrant dans ce photobooth, le spectateur bascule dans univers psychédélique et science-fictionnel qui soumettra son portrait à toute une série de métamorphoses. Il se verra transporté dans un scénario où cette machine venue du futur et pleine de bugs l’embarquera dans ses divagations sonores, littéraires et visuelles. En provoquant cette expérience sensitive audiovisuelle intensive et transfiguratrice, la MetacoloricBox cherche à déclencher chez son visiteur toute une palette de sensations, de réactions et de questionnements multiples.

 

Cette cabine photographique artistique et loufoque propose une immersion d’environs 4 minutes à l’issue de laquelle le spectateur pourra récupérer l’impression d’une planche photo au format 10x15cm de son portrait hors du commun.

 

Le photobooth est un questionnement du portrait en puissance et, de facto, de l’individu et de son identité.

Dès l’apparition en France du Photomaton en 1928, les surréalistes « [...]en firent un usage intensif et compulsif. En quelques minutes, et pour une somme modique, la machine leur offrait, dans le domaine du portrait, une expérience similaire à celle de l’écriture automatique. Depuis, des générations d’artistes ont été fascinées par le principe du photomaton. De Salvador Dalì à Andy Warhol, en passant par Francis Bacon, Christian Boltanski, Arnulf Rainer, Thomas Ruff, Cindy Sherman, ou Pierre et Gilles, ils sont nombreux à s’être emparés du photomaton pour jouer avec leur identité, raconter des histoires, ou simplement faire des mondes. »1

En jouant avec les hasards des effets de déformations et de bugs, La MetacoloricBox souhaite s’inscrire dans cette dynamique surréaliste ; elle va jusqu’à faire un clin d’œil direct en ajoutant à son scénario un cadavre exquis composé d’extraits du Traité de l’âme d’Aristote et du Horla de Guy de Maupassant.

 

Cette œuvre qui joue sur une frontière entre objet réel et objet fictif, invite le spectateur à se questionner sur son image et sur son alter ego. Mais au-delà du portrait et de l’individu, l’enjeu de ce projet est également d’amener le spectateur à réfléchir sur sa relation à l’image, à l’écran et à la caméra : leur importance, voir l’omniprésence, dans le quotidien (sphère privée et publique confondues), la modification quasi systématique des images (filtres, photomontages, etc...) ; ou encore à se questionner sur l’évolution technologique (jusqu’où les machines iront-elles et jusqu’où ira leur place dans nos sociétés?) ainsi que sur ses failles (signifiées ici à travers la notion de bug).

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